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Berufungskammer der Zentralkommission der Rheinschifffahrt
517 P - 2/19 (Übersetzung)
Urteil
vom 31. Oktober 2019
(ergangen auf Berufung gegen ein Urteil des Rheinschifffahrtsgerichts Straßburg vom 27. März 2017 - 16090000134 -)
Strafsache
I. Sachverhalt und erstinstanzliches Verfahren
Streitgegenstand ist die Kollision zweier Schiffe, nämlich des von Herrn I D geführten Motorschiffs TMS L und des von Herrn H geführten Motorschiffs TMS S mit dem damit verbundenen Leichter S II am 30. Oktober 2015 im oberen Vorhafen der Schleusenanlage Straßburg-Neuhof, bei der auch ein öffentliches Bauwerk beschädigt wurde. Zu der Kollision kam es, als das Motorschiff TMS L vor dem oberen Vorhafen der Schleusenanlage vorfuhr, um in die Schleusenkammer einzufahren, während das Motorschiff TMS S aus der großen Schleusenkammer herausfuhr. Die TMS L wurde als Folge der Kollision auf eine Dalbe geschoben und beschädigte diese.
Die Staatsanwaltschaft hat gegen Herrn H wegen Führens eines Schiffes unter Missachtung der allgemeinen Sorgfaltspflicht und Beschädigung eines anderen Schiffes und einer Dalbe Anklage erhoben.
Mit Urteil vom 27. März 2017 hat das Rheinschifffahrtsgericht Straßburg in Bezug auf die öffentliche Anklage Herrn H strafrechtlich zur Verantwortung gezogen und ihm ein Bußgeld in Höhe von 500 € auferlegt.
Die Gesellschaften E; SMB S und die Versicherungsgesellschaft A haben Nebenklage erhoben. Nachdem das Gericht diese für zulässig erklärt hatte, urteilte es, , dass "die zivilrechtliche Haftung allein und vollumfänglich bei Herrn H liegt und sich aus seiner strafrechtlichen Verantwortung ergibt" und dass ein Mitverschulden des Schiffsführers der TMS L ausgeschlossen ist, da letzterem gemäß dem Urteil kein Fehlverhalten beim Führen seines Schiffs zukommt.
Nachdem das Gericht in diesem Sinne grundsätzlich über die zivilrechtliche Haftung geurteilt hat, hat es "die Rechte der Nebenklägerinnen vorbehalten" und die Prüfung auf einen späteren Termin verschoben.
II. Berufungsverfahren
A. Anträge der der Berufungskläger im Hauptverfahren
Herr H und die Gesellschaft B, die Reeder des Motorschiffs TMS S und des Leichters S II ist, haben gegen das Urteil Berufung eingelegt. Die Berufung hat die strafrechtlichen und die zivilrechtlichen Urteilsbestimmungen zum Gegenstand.
B. Berufungsanträge der Nebenklägerinnen
Die Aktiengesellschaft E, die Gesellschaft SMB S und die Versicherungsgesellschaft A beantragen die Bestätigung des Urteils.
Die Aktiengesellschaft E beantragt darüber hinaus die gemeinsame und gesamtschuldnerische Verurteilung von Herrn H und der Gesellschaft B zur Zahlung von 82 157,91 € zuzüglich Zinsen ab 27. März 2017 aufgrund des ihr entstandenen Schadens. Sie beantragt des Weiteren, die Hauptberufungskläger aufgrund von Artikel 475-1 der französischen Strafprozessordnung (code de prcédure pénale) gemeinsam und gesamtschuldnerisch zur Zahlung von 3.000 € zu verurteilen.
Die Gesellschaft SMB S beantragt ebenfalls, die Berufungskläger im Hauptverfahren in Anwendung von Artikel 475-1 der französischen Strafprozessordnung (code de procédure pénale) gemeinsam und gesamtschuldnerisch zur Zahlung von 2.500 € zu verurteilen. Auch die Versicherungsgesellschaft A beantragt, die Hauptberufungskläger in Anwendung von Artikel 475-1 der französischen Strafprozessordnung gemeinsam und gesamtschuldnerisch zur Zahlung von 2.500 € zu verurteilen.
C. Anträge der Staatsanwaltschaft:
Die Staatsanwaltschaft stellt den Antrag an die Berufungskammer, auf Erlöschen der öffentlichen Anklage wegen Verjährung zu erkennen.
III. Begründung:
A. Öffentliche Anklage:
Da seit der letzten Ermittlungs- bzw. Strafverfolgungsmaßnahme infolge der Berufung gegen das Urteil vom 27. März 2017 keine die Verjährung unterbrechende Handlung erfolgt ist, ist in Anwendung der Bestimmungen von Artikel 9 der französischen Strafprozessordnung (code de procédure pénale) auf Erlöschen der öffentlichen Anklage zu erkennen.
B. Nebenklagen:
Nach der Verjährung der öffentlichen Anklage ist gemäß den Bestimmungen von Artikel 10 der französischen Strafprozessordnung (code de procédure pénale) auch die Nebenklage vor dem Strafgericht verjährt.
Mithin sind die Anträge der Nebenklägerinnen abzuweisen.
AUS DIESEN GRÜNDEN:
besteht insofern kein Anlass zu einer Entscheidung über die öffentliche Anklage, als diese erloschen ist. Gleiches gilt für die der öffentlichen Anklage angeschlossenen Nebenklagen. Die Berufungskammer erklärt die von Herrn H und der Gesellschaft B eingelegte Berufung für gegenstandslos.
Die Berufungsklagen der Aktiengesellschaft E, der Gesellschaft SMB S und der Versicherungsgesellschaft A werden abgewiesen.
Zur gemeinsamen und gesamtschuldnerischen Verurteilung von Herrn H und der Gesellschaft B zur Zahlung von 3.000 € an die Aktiengesellschaft E; von 2.500 € an die Gesellschaft SMB S und von 2.500 € an die Versicherungsgesellschaft A in Anwendung von Artikel 475-1 der französischen Strafprozessordnung (code de procédure pénale) besteht keine Veranlassung.
Die Gerichtskanzlerin: Der Vorsitzende:
CHAMBRE DES APPELS
DE LA COMMISSION CENTRALE POUR LA NAVIGATION DU RHIN
517 P – 2/19
ARRET
du 31 octobre 2019
(rendu en appel d'un jugement du Tribunal pour la navigation du Rhin de Strasbourg prononcé le 27 mars 2017 - 16090000134 -)
Affaire pénale
I. Les faits et la procédure de première instance
Le litige concerne une collision intervenue le 30 octobre 2015 dans le garage amont des écluses de Strasbourg-Neuhof entre deux bateaux, l’automoteur TMS L conduit par Monsieur D et l’automoteur TMS S et sa barge S II conduits par Monsieur H, collision qui a entrainé des dommages à un ouvrage public. La collision a eu lieu alors que l’automoteur TMS L se présentait devant le garage amont des écluses en vue de son entrée dans le sas tandis que l’automoteur TMS S sortait du grand sas. Du fait de la collision, le TMS L a été projeté sur le duc d’albe et l’a endommagé.
Le parquet a délivré à Monsieur H une citation pour avoir navigué sans respect du devoir général de vigilance et avoir endommagé un autre bateau et un duc d’albe.
Le Tribunal pour la navigation du Rhin de Strasbourg a, par jugement du 27 mars 2017, sur l’action publique, retenu la responsabilité pénale de Monsieur H et lui a infligé une amende contraventionnelle de 500 €.
Les sociétés E, SMB S et la Compagnie A, se sont constituées parties civiles. Ces constitutions de parties civiles ayant été déclarées recevables par le Tribunal, celui-ci a jugé que « la seule et entière responsabilité civile de Monsieur H découle de sa responsabilité pénale », à l’exclusion de tout partage de responsabilité avec le conducteur du TMS L, ce dernier n’ayant aux termes de ce jugement commis aucune faute de Navigation.
Ayant ainsi statué sur le principe de la responsabilité civile, le Tribunal a « réservé les droits des parties civiles » et renvoyé l’examen de l’affaire à une audience ultérieure.
II. L’instance d’appel
A. Les conclusions des appelants au principal
Monsieur H et la Société B, qui est l’armateur de l’automoteur TMS S et de la barge S II, ont interjeté appel du jugement. L’appel porte sur le dispositif pénal et civil.
B. Les conclusions d’appel des parties civiles
La E la société SMB S et la Compagnie AIG EUROPE Limited concluent à la confirmation du jugement.
La E demande en sus par la voie de l’évocation la condamnation de Monsieur H et de la société Bà lui payer conjointement et solidairement au titre du préjudice qu’elle a subi la somme de 82 157,91 €, outre les intérêts avec effet du 27 mars 2017. Elle demande en outre la condamnation conjointe et solidaire des appelants au principal à lui payer un montant de 3000 € sur le fondement de l’article 475-1 du code de procédure pénale.
La société SMB S demande également la condamnation conjointe et solidaire des appelants au principal à lui payer un montant de 2 500 € sur le fondement de l’article 475-1 du code de procédure pénale. La Compagnie A demande elle aussi la condamnation conjointe et solidaire des appelants au principal à lui payer un montant de 2 500 € sur le fondement de l’article 475-1 du code de procédure pénale.
C. Les conclusions du Ministère public
Le Procureur de la République requiert que la Chambre des appels constate l’extinction de l’action publique pour cause de prescription.
III. Motifs
A. Sur l’action publique :
En l’absence de tout acte interruptif de prescription dans le délai d’un an depuis l’intervention du dernier acte d’instruction ou de poursuite consécutif à l’appel contre le jugement du 27 mars 2017, il y a lieu de constater l’extinction de l’action publique par application des dispositions de l’article 9 du code de procédure pénale.
B. Sur l’action civile :
Par suite de la prescription de l’action publique et conformément aux dispositions de l’article 10 du code de procédure pénale, l’action civile devant le juge pénal est également prescrite.
Il convient dès lors de débouter les parties civiles de leurs conclusions.
PAR CES MOTIFS :
Il n’y a pas lieu de statuer sur l’action publique qui est éteinte. Il en est de même de l’action civile annexe à cette action publique. La Chambre des appels déclare l’appel de Monsieur H et de la société B sans objet.
Les appels de la E, la société SMB S et de la Compagnie A sont rejetés.
Il n’y a pas lieu de condamner Monsieur H et la société B à payer sur le fondement de l’article 475-1 du code de procédure pénale à la E la somme de 3 000 €, à la société SMB S la somme de 2 500 € et à la Compagnie A la somme de 2 500 €.
Le Greffier : Le Président :